• À Cuba, les difficultés économiques ravivent les vieux démons du
    racisme. Les Noirs et les métis, majoritaires dans l'île, constatent
    amèrement que les inégalités sociales recoupent les clivages raciaux.



    Dans une ruelle située près du Malecón, la fameuse avenue qui longe le
    front de mer à La Havane, un policier interpelle un jeune Afro-Cubain
    et exige de voir ses papiers d'identité. Sa faute ? Il se balade avec
    deux Européennes de passage dans l'île. «Ce n'est qu'après un long
    interrogatoire où nous avons dû lui prouver que nous étions simplement
    en train de nous promener entre amis qu'il l'a laissé en paix», raconte
    une des jeunes touristes.



    Cette scène, devenue quotidienne dans la capitale, n'étonne plus les
    Cubains depuis belle lurette. Tous savent que les Noirs -- hommes ou
    femmes -- sont systématiquement suspects aux yeux des policiers,
    surtout s'ils accompagnent des étrangers. «Lorsqu'une Cubaine parle
    avec un étranger dans les lieux touristiques, la police la soupçonne
    tout de suite de prostitution, à plus forte raison s'il s'agit d'une
    Noire», explique Katerin Hasing, une Sud-Africaine spécialiste des
    questions raciales, qui croyait, avant d'y vivre, que «le racisme
    n'existait plus à Cuba».



    Le pays s'est en effet longtemps targué d'être plus égalitaire que
    l'ensemble des sociétés latino-américaines. Les pauvres -- dont
    beaucoup des quelque sept millions de Noirs et de métis qui constituent
    près des deux tiers de la population -- avaient accès à l'éducation et
    aux services de santé, dont profitaient avant la révolution surtout les
    classes moyennes, composées majoritairement de Blancs d'ascendance
    européenne. Mais la fin abrupte de l'aide soviétique a cassé net le
    rêve égalitariste. Aujourd'hui, force est de constater que les
    inégalités sociales recoupent en bonne partie les clivages raciaux.







    Les dollars pour les Blancs









    Une simple balade dans les lieux touristiques, l'un des rares secteurs
    de l'économie où les Cubains peuvent espérer gagner un salaire décent
    depuis que l'État les autorise à posséder des dollars, suffit pour s'en
    convaincre. Dans les stations balnéaires fréquentées par les étrangers,
    le personnel est composé presque exclusivement de Blancs. Or qui dit
    proximité avec des touristes dit nécessairement dollars. Les Cubains de
    Miami, surtout ceux d'ascendance européenne, envoient régulièrement des
    dollars aux membres de leur famille restés sur l'île. «Le reste des
    Cubains, dont la plupart sont des Noirs ou des métis à la peau très
    foncée, doit trouver d'autres moyens de subsistance, explique Katerin
    Hasing. Parfois, leur seule option est le marché noir ou la
    prostitution.» Certains ne s'en privent pas : 80 % des détenus qui
    croupissent dans les geôles de l'État sont des Noirs qui ont vendu de
    la marijuana, des cigares ou des CD de contrebande...







    La Havane témoigne du fossé qui subsiste entre descendants d'Africains
    et descendants d'Européens. Les quartiers pauvres, comme Habana Vieja
    (Vieille Ville) et Centro Habana, sont ainsi peuplés quasi
    exclusivement de personnes à la peau très foncée. Décrépits et sans eau
    courante, leurs immeubles risquent à tout moment de s'écrouler; dans
    certains secteurs, des baraques grouillant d'enfants aux cheveux crépus
    donnent même à la capitale des airs de bidonville. Sur tout le
    territoire national, 90 % des Afro-Cubains habitent des immeubles
    délabrés ou des cahutes improvisées, qu'ignorent les occupants des
    somptueuses villas de Cubanacan, où vivent la plupart des étrangers, ou
    de Reparto Playa, principalement habité par les membres du Parti.



    Clichés racistes



    Touchés de plein fouet par la crise économique, les Noirs sont la cible
    de remarques acerbes : «En ce moment, les Cubains sont très frustrés,
    constate Katerin Hasing. On commence à entendre des remarques très
    racistes que les gens gardaient auparavant pour eux. C'est troublant.»
    Les ombres du passé esclavagiste resurgissent, souvent de manière
    subtile. Les héros de la révolution, dont les visages romantiques
    ornent les énormes panneaux de propagande, sont tous des descendants
    d'Espagnols bon teint. Même la télé ignore les descendants d'Africains
    : dans les feuilletons télévisés, les acteurs sont presque tous blancs
    ou métis à la peau très claire.



    La langue populaire véhicule les préjugés ambiants. Pelo malo,
    littéralement «mauvais cheveux», qualifie les cheveux crépus alors que
    pelo bueno, «bons cheveux», décrit ceux du Blanc. La journaliste Maria
    Eliana sait ce que cachent ces expressions. À l'université, elle a
    consacré de longues heures, comme ses rares camarades noires, à lisser
    ses cheveux crépus. Jusqu'à ce qu'elle se lasse et décide de les
    laisser au naturel. «J'ai vu tout de suite la réaction des gens,
    dit-elle. Ils me trouvaient laide. À l'école Lénine -- la plus
    prestigieuse de Cuba, où la plupart des élèves sont blancs --, les
    professeurs nous disaient qu'il était bien d'épouser un Blanc afin
    d'embellir les traits de la famille. Je n'avais que 12 ans et j'étais
    convaincue que les Blancs étaient plus intelligents que les Noirs. Plus
    tard, j'ai compris qu'ils avaient de meilleurs résultats parce qu'ils
    venaient de familles plus instruites.»



    En mettant l'accent sur le problème social, la révolution a laissé
    l'épineux problème racial sous le tapis. «Le communisme a gardé le
    silence sur la question, constate l'anthropologue métis Rafael Robaina.
    On a cru qu'en disant qu'on était tous égaux et en offrant les mêmes
    chances à tous, le racisme n'existerait plus. La société cubaine
    demeure raciste. On ne peut effacer l'histoire du jour au lendemain.»

    Par A.S.I.


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  • Madame la députée,



    Comme vous devez le savoir, Monsieur Michel Barnier, minstre des
    Affaires étrangères de la France et membre d'honneur de l'association
    catholique "Fraternité universelle", a décidé d'organiser en Guyane,
    les 18 et 19 mars prochains, une conférence internationale sur Haïti.
    Cette conférence vise à légitimer le gouvernement de facto
    désigné par la France et les Etats-Unis après un coup d'Etat accompagné
    de l'enlèvement du président légitimement élu, M. Jean-Bertrand
    Aristide, dont les seuls torts sont d'avoir exigé de la France la
    restitution de la rançon versée par Haïti pour son indépendance et des
    réparations pour 150 années d'esclavage et d'avoir voulu affirmer son
    indépendance à l'égard de Washington.

    Vous ne pouvez ignorer que, sous le couvert d'un "comité indépendant de
    réflexion", deux émissaires, prétendant agir au nom de la République
    française, se sont présentés au palais présidentiel de Port au Prince
    le 17 décembre 2003, jour anniversaire du coup d'Etat manqué, mais
    sanglant, du 17 décembre 2002.

    Là, au nom de notre pays, qui a déporté des centaines de millions
    d'hommes de femmes et d'enfants en Haïti, Monsieur Régis Debray et
    Madame Véronique Galouzeau de Villepin-Albanel, responsable de
    l'association "Fraternité universelle", ont exigé le départ du
    président Aristide en le menaçant de mort. En même temps, une campagne
    d'assassinat moral de Jean-Bertrand Aristide a été déclenchée. Une
    certaine presse y a docilement joué une partie déjà rédigée dans des
    officines spécialisées.

    Au matin du 29 février 2004, Monsieur Jean-Bertrand Aristide est monté,
    de force, dans un avion blanc non immatriculé qui a fait route vers
    Bangui où l'attendaient ses assassins.

    Malgré le déchaînement de la propagande raciste qui accompagnait ce
    coup de force, des voix se sont alors élevées pour protester contre cet
    enlèvement et cette séquestration qui n'étaient pas sans rappeler le
    sort fait à Toussaint-Louverture, lui aussi accusé, en 1802, des pires
    méfaits, dans le seul but de légitimer son assassinat.

    Face à ce crime programme, de mon côté, j'ai fait mon devoir de
    Français et de descendant de Guadeloupéens mis en esclavage par
    Bonaparte, le héros de M. Dominique Galouzeau de Villepin.

    Sous la pression de ceux qui ont dénoncé sa séquestration, le président
    Jean-Bertrand Aristide, échappant à ses geoliers et à ses bourreaux, a
    pu trouver refuge en Jamaïque où la Caricom lui a accordé soutien et
    protection. Cette attitude de la Caricom a été relayée par l'Union
    Africaine qui a décidé de recevoir le président d'Haïti en Afrique du
    Sud, en attendant la restauration de l'ordre constitutionnel.

    Pendant ce temps, la France, pour fêter le bicentenaire de la première
    république nègre du monde, a envoyé mille soldats dans son ancienne
    colonie. On murmure que l'opération se serait appelée "Rochambeau", du
    nom de celui qui, en 1803, faisait dévorer les "nègres" par ses
    chiens.

    Vous ne pouvez ignorer, Madame la députée, que depuis le départ du
    président Jean-Bertrand Aristide, au moins 10 000 Haïtiens ont péri de
    mort violente parce qu'ils protestaient contre l'enlèvement, par
    d'anciennes puissances coloniales, d'un président qu'ils avaient élu
    pour cinq ans. Le premier président élu de toute l'histoire d'Haïti.
    Aujourd'hui, là-bas, les prisons sont à ce point bondées que M.
    Latortue a profité d'une tentative d'évasion diligentée par des
    trafiquants de drogue, le 19 février 2005, pour faire exécuter
    sommairement 100 prisonniers politiques, dont les corps pourrissent ça
    et là à Port-au-Prince.

    L'ancien premier ministre et l'ancien ministre de l'Intérieur du
    président Aristide sont, sans raison aucune, confinés dans une geôle
    puante, sans eau, sans electricité, au milieu de leurs excréments. Ils
    ont entamé une grève de la faim. Voici quelques jours, les Haïtiens
    sont descendus dans la rue, un an après l'enlèvement de leur président,
    pour une marche pacifique. La police a froidement ouvert le feu sur la
    foule désarmée, faisant des dizaines de morts et de blessés.
    Aujourd'hui, plus personne, sauf le gouvernement de la France, ne
    défend le fantoche Latortue, responsable de ces assassinats. Pendant ce
    temps, le dictateur Jean-Claude Duvalier, arrivé en France, le 7
    février 1986, avec près d'un milliard de dollars en poche, coule des
    jours heureux dans la région parisienne et donne ds interviews, sous la
    protection du ministre français de l'Intérieur et dans l'impunité la
    plus totale. Officiellement, il est en "transit" depuis dix-neuf ans.

    C'est dans ce contexte qu'une conférence a été programmée en Guyane, en
    présence de Latortue, les 18 et 19 mars 2005. Dès à présent les 14 pays
    de la Caricom et les 53 pays de l'Union africaine ont refusé d'y
    participer, malgré les multiples pressions exercées sur eux, depuis un
    an, par la France. Ils refusent également de reconnaître le
    gouvernement de facto imposé aux Haïtiens par la France et les Etats-Unis.

    En 2003, vous avez, Madame la députée, courageusement interpellé M.
    Raffarin, en lui demandant de restituer à Haïti la rançon exigée pour
    son indépendance. Je vous demande aujourd'hui, en tant que députée de
    la Guyane, d'intervenir par tous moyens contre la tentative française
    de légitimation, dans le département qui vous a élue, d'un coup d'Etat
    ressenti comme un affront insupportable par tous les descendants
    d'esclaves de la planète.



    Comptant sur votre soutien et vos diligences, je vous prie d'agréer,
    Madame la députée, l'expression de mes respectueux hommages.



    Claude Ribbe


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  •   

    L'effet de serre est un phénomène naturel totalement indispensable à la vie sur Terre car il participe à l'équilibre thermique de la planète. Sans lui, la température de notre planète ne serait pas de 15°C mais de -18°C.

    Néanmoins des gaz comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l'oxyde nitreux (N2O) accroissent l'effet de serre. Contenus dans l'atmosphère, ces gaz, qu'on dit à effet de serre (GES), agissent comme les vitres d'une serre. Ils empêchent une partie de l'énergie solaire reçue par la Terre de repartir dans l'espace. Et ce phénomène engendre un réchauffement climatique. Avec l'ère industrielle, les émissions de ces gaz ont augmenté, accroissant leur concentration dans l'atmosphère. Il y a aujourd'hui 40% de plus de GES dans l'atmosphère qu'avant l'ère industrielle.

    Le réchauffement climatique a provoqué une hausse moyenne des températures de 0,4°C depuis la fin du 19e siècle (au moins un degré au Canada). Les experts du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prédisent dans leur rapport, publié en 2001, que l'effet de serre occasionnera une augmentation des températures de 1,4 à 5,8 °C au cours du siècle à venir. Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses, telle la fonte rapide des glaces polaires et des glaciers qui conduirait à une élévation du niveau des océans de près de 50 cm. Mais les changements climatiques causent aussi des phénomènes extrêmes, tels les ouragans, cyclones, tornades, tempêtes et autres inondations.  

    L'effet de serre est un phénomène naturel totalement indispensable à la vie sur Terre car il participe à l'équilibre thermique de la planète. Sans lui, la température de notre planète ne serait pas de 15°C mais de -18°C.

    Néanmoins des gaz comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et l'oxyde nitreux (N2O) accroissent l'effet de serre. Contenus dans l'atmosphère, ces gaz, qu'on dit à effet de serre (GES), agissent comme les vitres d'une serre. Ils empêchent une partie de l'énergie solaire reçue par la Terre de repartir dans l'espace. Et ce phénomène engendre un réchauffement climatique. Avec l'ère industrielle, les émissions de ces gaz ont augmenté, accroissant leur concentration dans l'atmosphère. Il y a aujourd'hui 40% de plus de GES dans l'atmosphère qu'avant l'ère industrielle.

    Le réchauffement climatique a provoqué une hausse moyenne des températures de 0,4°C depuis la fin du 19e siècle (au moins un degré au Canada). Les experts du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prédisent dans leur rapport, publié en 2001, que l'effet de serre occasionnera une augmentation des températures de 1,4 à 5,8 °C au cours du siècle à venir. Cela pourrait avoir des conséquences désastreuses, telle la fonte rapide des glaces polaires et des glaciers qui conduirait à une élévation du niveau des océans de près de 50 cm. Mais les changements climatiques causent aussi des phénomènes extrêmes, tels les ouragans, cyclones, tornades, tempêtes et autres inondations.  


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  • ci-dessus :

    Figurine Maya représentant une espèce de véhicule volant ou un aéroglisseur (?) piloté par un étrange personnage...

    Le premier objet volant, "plus lourd que l'air" et mécanique, est attribué aux frères Wright en 1903, après que Clément Ader ait fait voler son Avion en 1897 ! ( Déjà, la puissance des média américains ).

    L'ingénieur allemand Lilienthal leur avait auparavant ouvert la voie en faisant voler ses planeurs ( il se tua au cours de son 2000e vol en 1896 ).

    La première élévation humaine dans les airs est due aux frères Montgolfier, en ballon en 1782.

    Avant cela, le vol est une impossibilité, un rêve ou une légende...

     

     


      <shapetype id="_x0000_t75" stroked="f" filled="f" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" o:preferrelative="t" o:spt="75" coordsize="21600,21600"></shapetype><stroke joinstyle="miter"></stroke><formulas></formulas><f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"></f><f eqn="sum @0 1 0"></f><f eqn="sum 0 0 @1"></f><f eqn="prod @2 1 2"></f><f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"></f><f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"></f><f eqn="sum @0 0 1"></f><f eqn="prod @6 1 2"></f><f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"></f><f eqn="sum @8 21600 0"></f><f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"></f><f eqn="sum @10 21600 0"></f>

    <lock aspectratio="t" v:ext="edit"></lock><shape id="_x0000_i1026" style="WIDTH: 187.5pt; HEIGHT: 168.75pt" alt="Aéronef de Gusmao" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/1709.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></imagedata>

    <lock aspectratio="t" v:ext="edit"></lock><shape id="_x0000_i1026" style="WIDTH: 187.5pt; HEIGHT: 168.75pt" alt="Aéronef de Gusmao" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/1709.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif"></imagedata>

    En 1708, à Lisbonne, un père jésuite brésilien, de retour de Bolivie demanda officiellement au roi du Portugal Joâo V, l'autorisation de fabriquer un engin volant après lui avoir expliqué les bénéfices potentiels de cette nouvelle invention. Cet engin volant pourrait emporter 12 hommes et faire 200 miles nautiques en 24 heures, ( vitesse impressionnante pour l'époque, mais en fait environ 15 kilomètres par heure ).

    La réponse fut favorable, il obtint même une pension importante pour ses travaux le 17 avril 1709.

    Le fuselage était fait en plaques de fer recouvertes de nattes de paille, 2 globes de fer contenant de la magnétite reposaient sur des colonnes.
    Sur l'étrange maillage étaient fixées un grand nombre de perles d'ambre qui "
    par une opération secrète maintiendraient l'aéronef en l'air. La chaleur du soleil sur les nattes disposées le long de l'aéronef tirerait celui-ci vers l'ambre."(?)

    Le 5 août, Bartholomeu Lourenço de Gusmâo fit voler son engin devant le roi et sa cour mais il prit feu en l'air ; Le 30 octobre, nouvel essai de la "gondole volante", cette fois couronné de succès.

    Promu académicien et aumônier royal, Gusmâo dut stopper ses essais à cause de l'Inquisition qui jugea l'invention satanique. ( 1 )

     

     



     

    M. Doru Todericiu, professeur des Sciences et Techniques à l'Université de Bucarest, exhuma en 1961, un vieux manuscrit de la bibliothèque de Sibiu ( Roumanie ).

    Le troisième cahier de cet ouvrage est l'oeuvre de Conrad Haas, chef du dépôt d'artillerie de Sibiu, entre 1550 et 1570.

    Ce manuscrit est un compte rendu du lancement d'une fusée à étages et d'une "lance volante" ( missile ? ). ( 2 )

    L'expérience aurait eu lieu en 1555, devant des milliers de témoins et aurait été un succès (!?!).

    Parmi les inventions de Conrad Haas figurent :

    • Fusées à 2 et 3 étages ( 1529 ).

    • "Maisonnette volante" ( 1536 ).

    • Systèmes d'ignition des étages à carburant solide ( 1555 ).

    • Ailettes de stabilisation en forme d'ailes delta ( 1555 ).

    <shape id="_x0000_i1028" style="WIDTH: 114.75pt; HEIGHT: 225pt" alt="Fusées à 2 et à 3 étages du maître feux Conrad Haas" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/sibiu1.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image002.gif"></imagedata><shape id="_x0000_i1029" style="WIDTH: 312pt; HEIGHT: 225pt" alt="Extrait du manuscrit du musée de Sibiu" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/sibiu2.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image003.gif"></imagedata>

     

     



     

    On a retrouvé en Bolivie3 ) , en Colombie et en Amérique Centrale, une vingtaine de bijoux en or, fabriqués par les Qimbayas, d'environ 5 centimètres, datant du Ve au XIe siècle.

    Ils sont répertoriés officiellement comme reproductions zoomorphiques :

    • Un insecte ou un oiseau ? Leurs ailes sont toujours situées au-dessus de leur corps !

    • Une raie ? Elles n'ont pas de nageoire caudale !

    • Un poisson ( volant ) ?

      • Ils ont des nageoires en forme d'aile de libellule, pas en forme d'aile delta !

      • Contrairement à la dérive des avions, leur nageoire caudale est symétrique ( vers le haut et vers le bas ) !

    A vous de vous faire une idée :

    <shape id="_x0000_i1031" style="WIDTH: 187.5pt; HEIGHT: 237.75pt" alt="Vue de dessus" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/bij_top.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image004.jpg"></imagedata><shape id="_x0000_i1032" style="WIDTH: 187.5pt; HEIGHT: 89.25pt" alt="Vue de profil" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/bij_profil.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image005.jpg"></imagedata><shape id="_x0000_i1033" style="WIDTH: 187.5pt; HEIGHT: 91.5pt" alt="Vue de face" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/bij_front.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image006.jpg"></imagedata>

    Coïncidences ? Gusmâo fit son avion après son retour de Bolivie, pays proche du Pérou où sont situées les fameuses "lignes" de Nazca ( même s'il s'avère qu'elles auraient fait de bien piètres pistes d'atterrissage )...


     

    <shape id="_x0000_i1035" style="WIDTH: 180.75pt; HEIGHT: 70.5pt" alt="Planeur égyptien" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/plan1.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image007.gif"></imagedata>

    En 1898, on a trouvé dans une tombe à Saqqarah en Egypte, un objet ailé daté de 200 ans av. J.C..

    Comme les avions n'existaient pas dans l'ancienne Egypte, il fut répertorié comme figurine d'oiseau en bois et classé sous le n° 6347 dans le "rayon jouets" au sous-sol du musée du Caire.

    Il demeura ignoré jusqu'en 1969, quand le Dr Khalil Messiha qui étudiait les maquettes des anciens égyptiens, fut intrigué par cet oiseau bizarre.

    • Aux formes aérodynamiques comparables à nos planeurs modernes.

    • Qui a une queue verticale et non horizontale.

    • Avec comme inscription : "don d'Amon", le dieu du vent.

    • L'objet en sycomore léger pèse 39 grammes, fait 14 centimètres de longueur pour 18 d'envergure.

    • Ses ailes sont en dièdre inverse, ce qui procure une grande stabilité en vol.

    • Il est parfaitement "centré" ; son centre de gravité se situe au tiers de la corde de l'aile.

    Il peut donc voler !!!
    Comme l'ont démontré les répliques en balsa qui ont été faites, en y rajoutant une pièce fendue à l'endroit marqué sur la queue faisant office de gouverne de profondeur.

    Il est maintenant étiqueté comme maquette d'avion, ainsi qu'une quinzaine d'autres artefacts ailés, et a fait l'objet d'une exposition spéciale dans le hall central du musée du Caire en 1972.

    <shape id="_x0000_i1036" style="WIDTH: 237.75pt; HEIGHT: 212.25pt" alt="Photo d'Erich Von Däniken" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/plan2.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image008.jpg"></imagedata><shape id="_x0000_i1037" style="WIDTH: 291pt; HEIGHT: 169.5pt" alt="Photo d'Erich Von Däniken" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/plan3.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image009.jpg"></imagedata>

    Il y a 2200 ans, qui pouvait avoir de telles connaissances aérodynamiques ?

    Comment ont-ils obtenu ce savoir ? observation ? voyance ? ...

    A noter que les égyptiens étaient connus pour faire des maquettes de leurs projets de construction ainsi que des objets familiers au mort afin de les placer dans sa tombe pour l'éternité.

     

     


     

    <shape id="_x0000_i1043" style="WIDTH: 150pt; HEIGHT: 162pt" alt="Aéroglisseur ?" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/aeroglis1.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image012.jpg"></imagedata>

    <shape id="_x0000_i1044" style="WIDTH: 150pt; HEIGHT: 171pt" alt="Aéroglisseur ?" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ov/aeroglis2.jpg" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image013.jpg"></imagedata>

    <shape id="_x0000_i1048" style="WIDTH: 150pt; HEIGHT: 68.25pt" alt="Fusée Turque" type="#_x0000_t75"></shape><imagedata o:href="http://www.ldi5.net/i/ufo/hist1/fuseeturc.gif" src="file:///C:\DOCUME~1\JEAN-N~1\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image015.gif"></imagedata>

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  • Le gouvernement mondial

    Au pouvoir déclinant des gouvernements des états nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.

    La planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique.

    Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations: les "clubs de réflexion", réseaux d'influence, ou réunions de "global leaders" comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos.

    Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.

    Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.

    Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

    En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les "circuits de commande" ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.

    Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent "contourner" un centre local hors service.

    L'OCDE , l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux. Elle rassemble 30 pays développés qui "partagent les principes de l'économie de marché"

    Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

    L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement.

    La Commission Européenne (ou "Commission de Bruxelles") est le gouvernement de l'Union Européenne. Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est jamais informé de leurs décisions. Des parts croissantes du pouvoir des états sont transférés à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80% des lois appliquées par les états de l'Union.)

    Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.

    De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne. La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.

    Les "clubs de réflexion":

    Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, "Wellcom", qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film "Rollerball", qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.

     Le CFR (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR). Depuis le début du 20è siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR. Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush).

     Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller (Voir développement plus loin).

    La Fondation Saint-Simon est une organisation très similaire au Siècle. Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme. La Fondation St-Simon, qui, créée en 1982,  prétendait "développer l'analyse du monde contemporain et favoriser la rencontre entre les chercheurs en sciences sociales et les acteurs de la vie économique et sociale". Parmi les adhérents de cette Fondation (qui payaient jusqu'à 120 000 F de cotisation par an !) on trouvait notamment : François Furet, Alain Minc, Serge July, Georges Kiejman, Antoine Riboud, Jean Boissonat, des (ex) collaborateurs de Raymond Barre, Michèle Cotta, Jean Daniel, Franz-Olivier Giesbert, Jérôme Jaffré... Elle était née dans un univers très proche des milieux financiers et actionnaires de "Libération". Elle était aussi fréquentée par quelques collaborateurs du "Nouvel Observateur", comme Jacques Julliard (également ex-membre du bureau national de la CFDT) et Gilles Martinet; et, bien sûr, par des responsables de la CFDT dont Jean Kaspar qui en était, à l'époque, le n° 2...
    La Fondation St Simon s'est dissoute il y a deux ans, estimant avoir atteint ses objectifs. Quoique fort discrète, elle avait eu, en effet, une belle efficacité pour promouvoir la "pensée unique" derrière des discours socialisants, et pour inspirer à certains responsables "de gauche" l'art et la manière de trahir ceux qui leur avait fait confiance. Elle avait notamment été à l'origine de l'opération politico-médiatique "Vive la crise" ( on lui avait affecté un nom, comme à une opération militaire !) par laquelle on s'est efforcé de faire avaler au bon peuple que la crise et le virage à droite amorcé par Mitterrand et Mauroy nous conduisaient vers le meilleur des mondes.

     L'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.

    Le Club de Rome est un "club de réflexion" de leaders politiques et économiques, principalement européens.

    Association internationale fondée le 8 avril 1968 lors d'une réunion à Rome.

    Le Club de Rome a pour but officiel l'étude de l'activité de l'humanité, envisagée comme un système global à l'échelon mondial pour résoudre les problèmes nationaux.

    Composé d'une centaine de chercheurs, professeurs, décideurs publics ou privés du monde entier, l'association à pour caractéristique de proposer des solutions issues de points de vue mondialistes, froidement "scientifiques" (proposition pour la réduction de la population par exemple). On lui reproche donc un aspect technocratique privilégiant par exemple les grandes firmes internationales, et une exploitation du mythe de la catastrophe.

    D'après certains textes extrêmes, le Club de Rome aurait été fondé par Illuminati, travaillant pour une conspiration mondiale.

    Club de Rome

    Secrétariat Général

    34, avenue d'Eylau

    75116 Paris

    Les Illuminati sont une "élite dans l'élite" qui se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17è siècle. Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir. Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir)

    Leur symbole est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

    Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".

     Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

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