-
Grippe aviaire : Mensonges et vérités
Par thefoxazel dans Gouvernement mondial occulte et réseaux du pouvoir : La théorie du complot le 4 Mars 2006 à 08:14Dans une déclaration commune, la FAO et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont
mesures de prévention
affirmé que le poulet, les volailles et leurs produits dérivés, ne
présentent aucun danger s'ils sont bien cuits. Néanmoins, aucun oiseau
provenant de volées atteintes de la maladie ne devrait, par contre,
pénétrer dans la chaîne alimentaire, annoncent les deux organisations.
La cuisson de la volaille (poulets, canards, oies, dindes, pintades,
etc.) à 70 degrés Celsius minimum, de façon uniforme, sur tout le
produit - ce qui veut dire sans laisser aucune partie crue ou rouge -
est une mesure de sécurité suffisante pour tuer le virus H5N1,
responsable de la grippe aviaire, ont assuré la FAO et l'OMS. Jusqu'à
présent, il n'existe pas de preuve épidémiologique de la contamination
d'êtres humains par le virus, suite à la consommation de viande de
volaille contaminée bien cuite, assurent la FAO et l'OMS. Ainsi, un
grand nombre de cas humains confirmés ont contracté l'infection durant
l'abattage et la manipulation, à domicile, des oiseaux malades ou
morts. Les deux organisations mondiales soulignent que durant la
procédure de préparation d'un oiseau vivant, à des fins de
consommation, c'est l'abattage qui présente le plus grand risque de
transmission du virus des oiseaux infectés ou malades à l'homme. Ce
sont essentiellement les voies respiratoires et le système
gastro-intestinal qui hébergent les souches de grippe aviaire et non la
chair des oiseaux infectés.La souche H5N1 se propage dans quasiment toutes les
parties d'un oiseau infecté, y compris sa chair. Mais, une cuisson à
une température égale ou supérieure à 70°C, dans toutes les parties du
produit, rend le virus inactif. Lorsqu'un oiseau malade est abattu,
déplumé et éviscéré, le virus de cet oiseau peut se transmettre à
l'homme par contact direct. Les volailles infectées sécrètent le virus
dans leurs détritus et fèces. L'exposition peut aussi résulter de
l'inhalation de poussières contenant le virus ou du contact avec des
surfaces contaminées. Par conséquent, il faut bien connaître les
mesures de prévention, notamment le port de vêtements de protection.
Aussi, même dans les zones ou pays où des flambées de grippe aviaire
sont signalées, la probabilité qu'une volaille contaminée pénètre dans
une chaîne d'abattage et de transformation industrielle, finissant
entre les mains d'un consommateur, est considérée comme extrêmement
faible, ont déclaré la FAO et l'OMS. Il est utile de vacciner la
volaille domestique, dans le cadre d'une stratégie intégrée de lutte
contre le virus de grippe aviaire. Elle doit être mise en oeuvre,
conformément aux normes et procédures existantes de vaccination. Si des
programmes de surveillance appropriés sont en vigueur, les volailles
vaccinées peuvent entrer dans la chaîne alimentaire, sans présenter de
risque particulier pour le consommateur. On trouve également le virus
de grippe aviaire hautement pathogène à l'intérieur comme à l'extérieur
(coquille) des oeufs pondus par des oiseaux infectés, avertissent par
ailleurs les deux organisations. Les oiseaux malades cessent
normalement de pondre, les œufs rendus durant la phase précoce de la
maladie pourraient renfermer des virus dans le blanc et le jaune, ainsi
que sur la coquille. Seule une cuisson appropriée désactive le virus
présent à l'intérieur des oeufs, assurent l'OMS et la FAO. En outre, la
pasteurisation industrielle des produits liquides à base d'œufs
provoque une inactivation efficace du virus. A ce jour, il n'existe pas
de preuve épidémiologique de la contamination d'êtres humains par la
grippe aviaire, suite à la consommation d'oeufs ou de produits à base
d'œufs.
-
Commentaires