• A cette aune le passif du nazisme a fait et continu de faire l’objet d’une activité collective intense de lutte contre l’oubli, de réhabilitation des victimes, de réparations. Mais toutes les victimes, noires y compris, sont-elles traitées avec les mêmes égards, ne perçoit-on pas dans les entrelacs d’une reconnaissance sélective la négation se nicher au cœur même des nobles velléités rédemptrices de l’humain ?

    L’Allemagne hitlérienne a fait la démonstration à grande échelle du délire collectif auquel mène la croyance dans la supériorité raciale, son institutionnalisation dans un appareil d’Etat mû par elle et déterminé à appliquer une utopie eugéniste à la gestion de la cité. Particularité de cette barbarie, elle a ravagé tout en les distinguant les races, blanche et noire classifiées en dessous de l’étalon aryen dont l’Allemand était le plus parfait représentant. A la différence notable de la Traite négrière, déportationniste, concentrationnaire, plus longue et plus meurtrière, aux effets de long terme destructeurs et déstructurants affectant la constitution psychique des individus et les structures mentales et matérielles des sociétés Africaines, Américaines et Caribéennes, mais qui par sacro-sainte biblique définition ne violenta et ne violentera que les Noirs. Les déportations et exterminations nazies ont ainsi frappé les Tsiganes, les Juifs, et…les Noirs, Africains et Antillais. Pourtant dans l’évocation contemporaine du nazisme sur les territoires reconnus du labour de la mémoire universelle, dans les manuels scolaires, la grande masse des travaux de recherches, les Noirs sont étrangement absents, nulle part mentionnés, cités comme tels, afin que les humains comprennent l’essence même de la folie de la classification en inférieur-supérieur des races, de toutes les races.

    Or tout se passe comme si, la hiérarchisation des races qui pourtant a fait tant de victimes, tant de dommages et qui continue de hanter les relations internationales, les luttes pour la terre, la peur de la domination et l’anticipation de la violence par la même violence amplifiée, cette hiérarchisation raciale est appliquée scrupuleusement dans la reconnaissance-méconnaissance des crimes du nazisme, des crimes contre l’humanité. Les peuples noirs de peau depuis longtemps niés à l’humanité eurocentrique le sont aussi dans l’épreuve historique qui en a fait des victimes incomparables des barbaries négrières, coloniales, et singulièrement hitlérienne.

    Il n’y a pas meilleur façon de donner raison au Führer du IIIème Reich…que de nier, adoucir, passer sous silence, omettre les violences, tortures, déportations, exterminations nazies contre les non aryens, parmi lesquels les Noirs, parents pauvres de la mémoire collective dite universelle.

    Les témoignages ne manquent pourtant pas, de première main, les rescapés du nazisme, Africains, Antillais ont depuis longtemps instruit les historiens sur le sort fait aux Noirs par l’Allemagne hitlérienne.

    En effet les milliers de populations noires de peau qui se sont retrouvées cernées par le nazisme dans les années 30 du 20ème siècle occidental provenaient de deux foyers principaux : les populations immigrées en provenance des possessions coloniales allemandes et qui vivaient légalement en Allemagne, et la progéniture allemande des soldats de l’armée coloniale française -soldats abusivement appelés tirailleurs sénégalais- qui avaient occupé la Rhénanie conformément aux dispositions du Traité de Versailles. A côte de cette population noire native ou immigrée qui se trouvait en Allemagne quand le pouvoir nazi s’y instaura, d’autres Noirs furent déportés dans les camps de concentration, capturés parmi les troupes combattantes alliées ou raflés, arrêtés autoritairement dans les territoires conquis par l’Allemagne à l’exemple de la France, et envoyés dans les camps de la mort.

    Des Congolais, Equato-guinéens, Camerounais, Ivoiriens, Haïtiens se retrouvèrent dans l’horreur concentrationnaire de Neuengamme, de Ravensbrück, de Dora, de Dachau avec des histoires personnelles diverses et quelques fois extraordinaires, la barbarie et la souffrance humaines étant leur lourd lot commun.

    Erika NGando, était une jeune Camerounaise de 35 ans lorsqu’elle fut déportée à Ravensbruck. Elle souffrait énormément du froid, des humiliations, de l’extrême pénibilité des travaux, des conditions d’entassement dans lesquelles les nazis avaient jeté les détenues. Sous-alimentées, surexploitées, sans chauffage, c’était le rêche quotidien des détenues, tel qu’en témoigne Renée Haute cœur qui partagea quelques mois de la captivité de Ngando et qui fut marquée par une femme traumatisée, fragilisée, écrasée.

    Husen, lui était ressortissant de la possession allemande du Tanganyika, soldat émérite qui s’était installé à Berlin où il avait fondé une famille, eu l’honneur d’une décoration et y exerçait la profession de lecteur en Swahili. Lorsque les lois de Nuremberg interdisant les mariages mixtes au nom de la préservation de la pureté aryenne furent promulguées, il crut bon de déclarer la naissance de son fils issu d’une relation avec une allemande. La sanction tomba imparable. Il fut arrêté, jugé, puis déporté au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen, ouvert dès 1933 d’où jamais il ne revint.

    Il faut savoir que les enfants afro-allemands, en grande partie fruits des relations entre soldats africains des troupes coloniales occupant la Rhénanie et femmes allemandes autochtones, subirent un programme de stérilisation de masse pour éviter que leur sang ne se mêla à celui des pures aryennes… La propagande du moment chauffée au puritanisme racial parlait des Bâtards de Rhénanie comme d’une véritable ignominie, une déchéance collective…

    Les cas de Carlos Grevkey, originaire de Fernando Po est assez original. Son parcours jusqu’à sa déportation à Mauthausen est difficile retracer, on sait qu’il vécu à Barcelone, et qu’au moment de la guerre d’Espagne, sa famille quitta la Catalogne pour se réfugier en France, comme nombre de républicains espagnols. Aux dires des survivants espagnols, l’officier SS commandant le camp l’employait comme groom. Cet état de grâce [?] prit pourtant fin et Carlos connut les traitements inhumains équivalents à ceux des autres déportés espagnols dont la solidarité lui permit de survivre tant bien que mal.

    Plutôt rocambolesque est l’histoire de Jean Nicolas déporté Haïtien qui rendit l’âme à peine passées les portes de la libération, alors qu’il avait survécut à l’horreur des camps mais trop affaiblit, malade, mourant. Résidant en Martinique et employé à l’hôpital de Fort-de-France, il fut déporté dans les camps de la mort, à Buchenwald, puis à Dora-Mittelbau. Il dût sa survie à son imagination débordante et à ses innombrables subterfuges, se présentant d’abord comme John Nicols, aviateur américain, puis usant plus tard de ces aptitudes dans l’apprentissage des langues, il se familiarisa à l’allemand, au russe et au polonais, et fut affecté à l’infirmerie pour y servir à la fois d’interprète et d’assistant, fort de quelques connaissances médicales en sus ! Il parvint ainsi à sauver la vie de plusieurs déportés. Mais la méfiance des Allemands l’emporta et, suspecté d’espionnage, il termina dans les camps, y côtoyant le commun des déportés et détenus, sa santé déclina alors et il s’éteint à Paris après la libération, le 04 septembre 1945 terrassé par une tuberculose.

    Sans prétendre à l’exhaustivité, les témoignages relatifs au déporté congolais John Vosté, au Sénégalais Dominique Mendy ou à l’Allemand Théodore Michaël, noir de peau mais habitant de Berlin depuis la lointaine installation de sa famille originaire du Tanganyika sont tous aussi instructifs les uns que les autres, un cas emblématique est celui du chanteur ivoiro-français John William.

    Fils d’une Ivoirienne de Grand-Bassam et d’un Français, il passa son adolescence en France et en Avril 1944, accusé de sabotage dans l’usine de Montluçon où il était ouvrier, il fut déporté au camp de Neuengamme, près de Hambourg. Agé de 22 ans, employé comme mécanicien de précision, la couleur de sa peau devint vite une attraction pour ses geôliers -les Allemands ne se lassaient pas de la toucher pour s’assurer qu’elle ne déteignait pas-, mais c’est surtout l’aisance et la technicité d’un Noir par définition de race inférieur qui plongeait les surveillants dans la perplexité. C’est à sa grande foi religieuse et à la solidarité de ses co-détenus qu’il dut sa survie et sa résistance à l’innommable négation humaine.

    Ces histoires personnelles sont partie intégrante du crime contre l’humanité perpétré par le régime hitlérien. La mémoire collective occidentale mais aussi africaine et mondiale a complètement occulté ce pan de la barbarie négrophobe, malgré une existence attestée en faits, témoignages, écrits. Tout se passe comme s’il devait exister une discrimination négative au sein de la communauté des victimes du nazisme et des barbaries humaines. A moins qu’ils en soient des victimes comme de leurs descendants, présences non visibles, histoire révisée, humanité méconnue, crimes niés !


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  • Les Aztèques utilisaient 3 calendriers :

    • Le tonalpohualli : calendrier divinatoire sacré de 260 jours numérotés de 1 à 13. Ce calendrier est composé de 20 signes se répétant dans un ordre immuable (20x13=260).

    • Le calendrier solaire : Constitué de 18 mois de 20 jours (18x20=360) + un 19 ème mois de 5 jours néfastes appelé Nemomtoni.

    • Le Siècle Aztèque : c'est un cycle de 52 ans. L'année est appelée par un des 4 signes (Acatl, Tecpatl, Calli, Tochtli) multipliés par les 13 chiffres du calendrier divinatoire (4x13=52). Mais au bout de 52 ans on retrouve le même chiffre et le même signe : c'est ce que les Aztèques appelaient "la ligature des ans".

    Pour en savoir plus :

    http://louisg.levillage.org/C_maya.htm


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  • Les Mayas utilisaient en fait deux calendriers :

    Le premier est le calendrier Tzolkin (cycle divinatoire) d'un usage essentiellement religieux. Il est aussi appelé "almanach sacré", "calendrier magique" ou "calendrier rituel".

    Le second est le calendrier Haab d'un usage agricole. Il est aussi appelé "calendrier séculier", "calendrier civil" ou "calendrier vague".
    Pour être complet dans notre étude, il nous faudra ajouter :

    Le cycle sacré des 52 ans nommé Calendar Round (compte calendaire) ou, en français, "Cycle de calendrier" qui combine les deux calendriers précédents.
    Le cycle long ou compte long qui, un peu comme le système julien, permettait de compter les jours de façon linéaire par rapport à une "date zéro". Ces jours pouvaient être comptés jusqu'à...23 milliards d'années.

    Plus d'informations ici :

    http://louisg.levillage.org/C_azteque.htm

    http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/phch/culture/calendrier/calendrier_azteque.htm#Piedra

    Pierre du soleil - Détail -Tonatihula dieu du soleil


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  • Le gouvernement mondial

    Au pouvoir déclinant des gouvernements des états nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.

    La planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique.

    Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations: les "clubs de réflexion", réseaux d'influence, ou réunions de "global leaders" comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos.

    Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.

    Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.

    Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

    En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les "circuits de commande" ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.

    Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent "contourner" un centre local hors service.

    L'OCDE , l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux. Elle rassemble 30 pays développés qui "partagent les principes de l'économie de marché"

    Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

    L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement.

    La Commission Européenne (ou "Commission de Bruxelles") est le gouvernement de l'Union Européenne. Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est jamais informé de leurs décisions. Des parts croissantes du pouvoir des états sont transférés à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80% des lois appliquées par les états de l'Union.)

    Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.

    De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne. La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.

    Les "clubs de réflexion":

    Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, "Wellcom", qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film "Rollerball", qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.

     Le CFR (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR). Depuis le début du 20è siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR. Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush).

     Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller (Voir développement plus loin).

    La Fondation Saint-Simon est une organisation très similaire au Siècle. Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme. La Fondation St-Simon, qui, créée en 1982,  prétendait "développer l'analyse du monde contemporain et favoriser la rencontre entre les chercheurs en sciences sociales et les acteurs de la vie économique et sociale". Parmi les adhérents de cette Fondation (qui payaient jusqu'à 120 000 F de cotisation par an !) on trouvait notamment : François Furet, Alain Minc, Serge July, Georges Kiejman, Antoine Riboud, Jean Boissonat, des (ex) collaborateurs de Raymond Barre, Michèle Cotta, Jean Daniel, Franz-Olivier Giesbert, Jérôme Jaffré... Elle était née dans un univers très proche des milieux financiers et actionnaires de "Libération". Elle était aussi fréquentée par quelques collaborateurs du "Nouvel Observateur", comme Jacques Julliard (également ex-membre du bureau national de la CFDT) et Gilles Martinet; et, bien sûr, par des responsables de la CFDT dont Jean Kaspar qui en était, à l'époque, le n° 2...
    La Fondation St Simon s'est dissoute il y a deux ans, estimant avoir atteint ses objectifs. Quoique fort discrète, elle avait eu, en effet, une belle efficacité pour promouvoir la "pensée unique" derrière des discours socialisants, et pour inspirer à certains responsables "de gauche" l'art et la manière de trahir ceux qui leur avait fait confiance. Elle avait notamment été à l'origine de l'opération politico-médiatique "Vive la crise" ( on lui avait affecté un nom, comme à une opération militaire !) par laquelle on s'est efforcé de faire avaler au bon peuple que la crise et le virage à droite amorcé par Mitterrand et Mauroy nous conduisaient vers le meilleur des mondes.

     L'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.

    Le Club de Rome est un "club de réflexion" de leaders politiques et économiques, principalement européens.

    Association internationale fondée le 8 avril 1968 lors d'une réunion à Rome.

    Le Club de Rome a pour but officiel l'étude de l'activité de l'humanité, envisagée comme un système global à l'échelon mondial pour résoudre les problèmes nationaux.

    Composé d'une centaine de chercheurs, professeurs, décideurs publics ou privés du monde entier, l'association à pour caractéristique de proposer des solutions issues de points de vue mondialistes, froidement "scientifiques" (proposition pour la réduction de la population par exemple). On lui reproche donc un aspect technocratique privilégiant par exemple les grandes firmes internationales, et une exploitation du mythe de la catastrophe.

    D'après certains textes extrêmes, le Club de Rome aurait été fondé par Illuminati, travaillant pour une conspiration mondiale.

    Club de Rome

    Secrétariat Général

    34, avenue d'Eylau

    75116 Paris

    Les Illuminati sont une "élite dans l'élite" qui se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17è siècle. Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir. Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir)

    Leur symbole est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

    Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".

     Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

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  • Le Groupe de Bilderberg a été fondé par en 1954 à l'Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l'invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas, co-fondateur du Groupe avec David Rockefeller.

    Très structuré, le Groupe de Bilderberg est organisé en 3 cercles successifs.
    Le "cercle extérieur" est assez large et comprend 80% des participants aux réunions. Les membres de ce cercle ne connaissent qu'une partie des stratégies et des buts réels de l'organisation.
    Le deuxième cercle, beaucoup plus fermé, est le Steering Committee (Comité de Direction). Il est constitué d'environ 35 membres, exclusivement européens et américains. Ils connaissent à 90% les objectifs et stratégies du Groupe. Les membres américains sont également membres du
    CFR.
    Le cercle le plus central est le Bilderberg Advisory Committee (Comité consultatif). Il comprend une dizaine de membres, les seuls à connaître intégralement les stratégies et les buts réels de l'organisation.

    Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est un véritable gouvernement mondial occulte. Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises, hors des institutions démocratiques où ces débats devraient normalement avoir lieu. Les orientations stratégiques décidées par le Groupe de Bilderberg peuvent concerner le début d'une guerre, l'initiation d'une crise économique ou au contraire d'une phase de croissance, les fluctuations monétaires ou boursières majeures, les alternances politiques dans les "démocraties", les politiques sociales, ou encore la gestion démographique de la planète. Ces orientations conditionnent ensuite les décisions des institutions subalternes comme le G8 ou les gouvernements des états.

    Les membres du Groupe de Bilderberg s'appellent eux-mêmes les "Bilderbergers". Ils sont choisis uniquement par cooptation. Le Groupe de Bilderberg se réunit une fois par an pendant environ 4 jours. Les réunions ont lieu chaque année au printemps dans une ville différente, mais toujours dans des châteaux ou des hôtels luxueux, entourés d'un parc ou situés en pleine nature, et si possible équipés d'un golf. Les réunions sont protégées par plusieurs centaines de policiers, militaires, et membres des services spéciaux du pays d'accueil. Si la réunion a lieu dans un hôtel, celui-ci est vidé de ses occupants une semaine avant l'arrivée des Bilderbergers. Les invités sont déposés par un ballet d'hélicoptères noirs et par des limousines aux vitres fumées avec la lettre "B" sur le parre-brise.


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